Mes origines

D’origine bretonne, j’ai vécu à Rennes jusqu’à l’âge de 23 ans.

J’y ai réalisé toute ma scolarité jusqu’à l’université. Mes parents étant originaires de Vannes, j’ai régulièrement séjourné dans la Presqu’île de Rhuys, à Port-Navalo plus particulièrement, à la pointe de la presqu’île où l’Océan Atlantique et le Golfe du Morbihan se rejoignent.

J’ai effectué un parcours bilingue français-breton au sein de l’école publique jusqu’au baccalauréat puis j’ai entamé des études à la Faculté de Droit et de Science Politique de Rennes, avec des spécialisations en droit européen et droit public.

La danse

Jusqu’à l’âge de 16 ans, j’ai pratiqué la danse (classique et contemporaine) de manière quotidienne et intensive au sein du Conservatoire National de Bretagne. De nature plutôt discrète, j’ai pu trouver dans la danse une forme d’expression épanouissante et sans complexe.

D’une manière générale, la pratique sportive, que je considère comme l’un des incontournables garants de l’équilibre dans la recherche du développement personnel, m’a toujours accompagnée (danse, capoeira, samba, rock et boxe).

J’ai découvert la sophrologie, au lycée, que j’ai pratiquée, à l’époque, dans une optique de développement de performances sportives et scolaires (préparation mentale) afin de me préparer aux examens de danse et au Baccalauréat.

Mon premier métier

J’ai ensuite quitté la Bretagne après une maîtrise (Master 1) pour valider ensuite, à Lyon, un DESS en Droit International Humanitaire (Master 2) puis, à Grenoble, un DEA en Histoire, Droit et Droits de l’Homme (Master 2).

Après mes études, j’ai commencé à travailler auprès des demandeurs d’asile et réfugiés politiques à Lyon, tout d’abord en tant qu’intervenante juridique puis en tant que responsable d’hébergement. Pendant 18 ans, j’ai donc accompagné des familles en situation de grande précarité qui connaissaient la plupart du temps un parcours de vie chaotique, après avoir fui leurs pays pour éviter la dictature, l’arbitraire ou la torture.

 

Ces années ont été très intenses et très enrichissantes. A travers ce premier métier, j’ai, évidemment, consolidé mon bagage juridique dans ce domaine mais j’ai également appris à accompagner les personnes, à les écouter, à les orienter, à les conseiller, en toute bienveillance, confidentialité et sans jugement, dans le domaine, certes, de la demande d’asile mais également dans les domaines sanitaire et social.

 

J’ai développé un savoir-être et un savoir-faire d’écoute et de conseils.

La sophrologie et moi

Mon intérêt pour la sophrologie s’est construit peu à peu, à chaque étape de ma vie personnelle et professionnelle :

J’ai eu 2 enfants (une fille qui a maintenant 14 ans et un fils qui a 12 ans) qui, en grandissant et en évoluant m’ont confrontée à la grande question des émotions ! Comment apprendre à gérer ses émotions ? ses frustrations ? ses peurs ?

Au niveau professionnel, face au public que j’accompagnais, je me questionnais sur la capacité des personnes à accepter leur situation, à lâcher prise, à tourner une page de leur vie pour en entamer une autre ?

Puis l’idée est restée et s’est installée mais cette fois pour moi, dans une optique de développement personnel (la fameuse quarantaine !). J’ai donc repris la pratique avec une sophrologue.

Enfin, une envie de changement professionnel a surgi, une envie de reconversion, une envie de me tourner vers une activité qui se déroulerait dans un contexte plus apaisé, plus positif.

La sophrologie s’est donc petit à petit imposée car elle me permettait de rester au cœur de la relation d’aide. C’est donc dans ce contexte d’évolution personnelle et professionnelle que je suis devenue sophrologue.